Blog d’Anneliese Tschenett

La crise d’éveil

Juin 29, 2016 | Général | 3 commentaires

Bonjour,

C’est Arnaud, un bel artiste (voir ci-dessous) qui m’a inspiré, avec sa chanson intitulée L’histoire d’un enfant, à vous parler de la crise de la quarantaine, ou plus généralement, de la crise d’éveil.

De quoi s’agit il ?

On l’appelle crise de la quarantaine, car elle survient souvent autour des 40 ans, à mi-chemin de notre vie, mais elle peut aussi se présenter plus tôt ou plus tard, des fois même beaucoup plus tôt ou beaucoup plus tard.

Ce qui caractérise cette crise, c’est une profonde remise en question de sa vie.

Des questions suivantes peuvent bouleverser l’esprit et l’Être d’une personne.

  • qui suis-je ?
  • qu’est-ce que je veux vivre véritablement ?
  • comment me réaliser moi-même ?
  • c’est quoi qui m’épanouit profondément ?
  • pourquoi suis-je ici ?

C’est la prise de conscience que jusqu’à maintenant, elle a vécu sa vie en voulant correspondre aux attentes des autres (surtout à celles des parents) et en se pliant aux conditionnements familiaux, sociaux etc.

Jusqu’à cette remise en question, le désir de vouloir correspondre, plaire, réussir, prouver etc. avait pris le dessus. En fait, c’est comme si la distinction entre ce que je veux et ce que l’extérieur souhaite pour moi ou m’impose n’était pas vraiment possible.

La personne concernée se réveille soudain, comme d’un profond sommeil ou d’une profonde transe, et se rend compte qu’elle ne vit pas en conformité avec son Être véritable.

Cette crise ou cette remise en question est bouleversante et tous les domaines de la vie peuvent être concernés, que ce soient la relation amoureuse, la famille, le travail, la routine du quotidien etc.

Un grand désir de vivre différemment est là, avec la volonté de changer de direction. Une quête de reconnaissance de soi ou spirituelle se met en route.

Souvent dans cette quête, des séparations ont lieu, par exemple avec son partenaire, avec des amis. La personne ne se sent plus à sa place dans son travail, etc.

Elle quitte ses anciennes structures, la sécurité, les choses bien établies dans la société, et elle prend des décisions, des choix considérés comme fous selon le regard des autres, comme Arnaud le décrit dans sa chanson.

Je la nomme crise d’éveil !

On passe de la résignation à la révolution pour arriver à l’évolution.

Quoi faire alors pour éviter des décision et des dégâts irréversibles ?

  • se rendre compte qu’on est créateur et correcteur de sa vie
  • prendre la responsabilité de son bonheur
  • oser dire non, même si cela ne plait pas
  • se reconnecter à ses rêves
  • mettre en question ses croyances
  • se libérer des conditionnements
  • réajuster son chemin en direction de ce qui est vraiment essentiel et important
  • s’autoriser à un nouveau départ
  • se souvenir de ses valeurs
  • reconnaître ses illusions
  • lâcher prise
  • être curieux comme un enfant
  • s’ouvrir aux possibilités infinies
  • s’autoriser à être tel que l’on est
  • se rendre compte que nos parents ne pouvaient probablement pas
    non plus réaliser leur rêve et vivre leur véritable Être.
  • nous donner la permission de faire autrement que nos parents, pour leur ouvrir la porte, leur montrer de nouvelles possibilités. Car si c’est possible pour nous, c’est possible aussi pour nos parents et nos ancêtres, dans cette vie-ci encore ou lors d’une prochaine incarnation.

Alors bienvenue à la crise de la quarantaine, et j’espère qu’elle se manifestera de plus en plus tôt voire qu’elle finisse même par disparaître, afin que les nouvelles générations puissent vivre dès le départ leur Être véritable.

Pour finir, voici la chanson d’Arnaud L‘histoire d’un enfant
Vous pouvez l’écouter ou sinon,
j’ai également copié le texte de la chanson ci-dessous. Arnaud a encore d’autres belles chansons ; vous pouvez les découvrir en allant sur son site www.arnaudribot.fr ;-))

L’histoire d’un enfant

C’est l’histoire d’un enfant
D’un enfant qui a rêvé
De plaire à ses parents
De plaire au monde entier
Il voulait qu’on l’admire
Il aurait tout donné
Afin de réussir
Afin d’être admiré
On lui a dit tu dois
Être un élève modèle
Faire ce qu’on attend de toi
Rester conventionnel
Être assidu à la tâche
Ne pas compter tes heures
Travailler sans relâche
Pour devenir le meilleur
C’est l’histoire d’un enfant
Qui a donc été bon élève
Et qui a vu tout content
Se réaliser ses rêves
Il fit de belles études
Dont sa famille fut fière
Adopta l’attitude
Du jeune homme exemplaire
Il eut un bon boulot
Gagna pas mal d’argent
Et cerise sur le gâteau
Les femmes le trouvaient charmant
Il aurait pu mener
Une paisible existence
Seulement il trouvait
Que cette vie manquait de sens
C’est l’histoire d’un enfant
D’un enfant qui a rêvé
Et qui a vu tout content
Ses rêves se réaliser
Puis qui s’est rendu compte
Que la vie n’était
Ni un rêve ni un conte
Et qu’il ne suffisait
Pas d’être un bon élève
Qui accepte docilement
De prendre la relève
D’un monde où tout fout le camp
Et qu’il fallait aussi
À chaque seconde
Réinventer sa vie
Réinventer le monde.
Il a tout laissé tomber
Son boulot son passé
Ses rêves de succès
Et ses croyances erronées
On l’a pris pour un fou
Mais ça il s’en foutait
Il savait bien que fou
C’est les autres qui l’étaient
Car c’est l’histoire d’un enfant
D’un enfant qui a rêvé
Qui a rêvé n’importe comment
À une fausse liberté
Et puis qui s’est rendu compte
Qu’il fallait encore
Rêver
un autre monde
Rêver, rêver, rêver, rêver plus fort
C’est l’histoire d’un enfant
D’un enfant ou bien de milliers
De milliers d’enfants devenus grands
Qui rêvent tout éveillés
Des rêveurs qui se rassemblent
Et qui comme des enfants
Chantent tous ensemble
Leur envie d’aller de l’avant
Crédits photos
psy-luxeuil.fr
couple-zero-routine.com

3 Commentaires

  1. céline (de Thann)

    Ah, ba c’est ca alors ! je fais ma crise de la quarantaine à 33 ans 🙂 Pfffffffff, dur dur… !
    je vous embrasse,

    Réponse
  2. Ribot Arnaud

    Coucou Anneliese,

    Je n’imaginais pas que ça s’appelait la crise de la quarantaine.
    Moi ça m’est arrivé à 25 ans ! Ahahah.

    Je t’embrasse,
    à bientôt,

    Arnaud

    Réponse
  3. Frank Pervanchon

    Anneliese
    Comme cela me parle !

    Je vous adresse aussi un poème que j’ai écrit pour mes 40 ans.
    40 ans a été pour moi le passage clef vers l’intégration peu à peu du solaire masculin.
    C’est un régal : je m’empiffre 😉
    Avec amour et lumière, et la joie de vous lire.
    F’

    Réponse

Soumettre un commentaire

Votre adresse de messagerie ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Duchnapur : Réconciliation, libération, renouveau avec Anneliese Tschenett